Accessibilité : vidéo: Comment prévenir un accident vasculaire cérébral ? – Conseils de nos neurologues

Bonjour, je suis le docteur Adrien Verstraete, neurologue au sein des HRS.

Aujourd’hui, nous allons parler d’une maladie qui est fréquente et qui touche un grand nombre de personnes, qui est l’accident vasculaire cérébral et la prévention de cette maladie.

Il y a deux grands types d’accidents vasculaires cérébraux. Ce qui constitue un accident vasculaire cérébral, c’est une artère qui va se boucher dans le cerveau et ça représente plus ou moins 85 % de tous les accidents vasculaires cérébraux. Quand l’artère va se boucher dans le cerveau, les neurones qui dépendent de cette artère ne vont plus avoir de sucre, de sang, d’oxygène et vont progressivement mourir et entraîner des symptômes. À l’inverse, on peut avoir l’accident vasculaire cérébral hémorragique qui constitue, comme son nom l’indique, on une hémorragie, un saignement au niveau du cerveau, qui va provoquer des dégâts dans le cerveau.

En cas d’accident vasculaire cérébral, chaque minute compte. On considère qu’on perd environ 1,9 ou 2 million de neurones par minute.

Différents moyens existent pour prévenir ces accidents vasculaires cérébraux. Il existe différents facteurs qui peuvent influencer la survenue d’un accident vasculaire cérébral. Certains de ces facteurs sont modifiables, d’autres ne le sont pas.

Dans les facteurs principaux, on peut penser bien sûr à l’âge, au sexe, aux antécédents familiaux, à un taux trop élevé de cholestérol, au diabète, à l’hypertension artérielle, à la sédentarité, au manque d’activité physique, bien sûr, le tabagisme. Certains autres facteurs existent aussi, comme la présence d’apnées du sommeil ou alors des troubles du rythme cardiaque, comme une fibrillation auriculaire.

Comme vous le voyez, la plupart de ces facteurs de risque sont modifiables ou traités pour essayer vraiment de les prévenir au maximum. Il y a différentes petites choses que vous pouvez faire dans la vie de tous les jours qui vont vous aider. La première, c’est de mesurer régulièrement votre pression artérielle et les noter dans un petit carnet. Quand vous voyez votre neurologue, votre cardiologue ou votre médecin traitant, vous pouvez lui montrer ces valeurs et il va pouvoir adapter les traitement au mieux pour équilibrer cette pression artérielle.

Bien sûr, il convient d’avoir une alimentation saine et équilibrée en évitant au maximum les aliments riches en sucre ou en graisse saturée. Il convient de pratiquer une activité physique régulière et bien sûr d’éviter le tabanagisme. Une cigarette par jour, c’est déjà beaucoup trop.

Les signes d’un accident vasculaire cérébral peuvent être vraiment variables et dépendent de la zone du cerveau qui est touché. Il existe cependant un petit acronyme pour vous aider à retenir les principaux signes d’un accident vasculaire cérébral. Et cet acronyme, c’est l’acronyme FAST.

  • F pour face ou visage. Quand en cas d’accident vasculaire cérébral, vous pouvez développer ce qu’on appelle une paralysie faciale, donc une asymétrie brutale au niveau du visage.
  • A correspond au arm ou bras. Et donc le patient peut présenter de manière brutale une perte de force qu’on appelle une paralysie au niveau d’un bras, que ce soit le bras gauche ou le bras droit.
  • S pour speech ou langage. Vous pouvez présenter de manière également brutale un trouble du langage avec soit des difficultés à trouver vos mots, soit des difficultés à articuler.
  • T correspond au time pour encore une fois rappeler que chaque minute compte et qu’il faut immédiatement appeler le 112.

Alors, l’accident vasculaire cérébral est une maladie fréquente qui peut toucher n’importe qui et à tout âge. Il convient donc d’être attentif aux principaux signes et symptômes de l’accident vasculaire cérébral pour pouvoir les reconnaître et appeler directement les secours en cas de survenue d’un de ces symptômes.

La prévention, comme on l’a dit, reste un élément clé pour prévenir la survenue d’un accident vasculaire cérébral. L’accident vasculaire cérébral le mieux traité est l’accident vasculaire qui ne survient pas.

J’aimerais vous remercier d’avoir pris le temps d’écouter cette vidéo et nous restons bien entendu disponible pour toute question éventuelle.

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