Le groupe de travail STRATALLON dirigé par le LIH ouvre la voie aux thérapies ciblées en AllergoOncologie

Le groupe de travail « AllergoOncology in the Era of Personalized, Stratified, and Precision Medicine » (STRATALLON) vient de publier un article intitulé « AllergoOncology : Biomarkers and Refined Classification for Research in the Allergy and Glioma Nexus – a Joint EAACI-EANO Position Paper », qui pourrait redéfinir notre compréhension des allergies et du cancer. Menée sous la direction du Dr Aurélie Poli du groupe de neuro-immunologie du Luxembourg Institute of Health (LIH), cette étude de pointe explore la relation complexe entre les maladies allergiques et les gliomes diffus de type adulte, un type de cancer du cerveau.

La publication élucide l’interaction complexe entre les allergies et les gliomes, ouvrant ainsi une nouvelle ère dans la manière dont nous abordons la recherche sur le cancer. Publiée dans la prestigieuse revue « Allergy », cette étude s’appuie sur des recherches précédentes et recommande un changement d’orientation. Au lieu de se concentrer sur les associations générales, elle propose d’étudier les endotypes spécifiques des maladies allergiques, en utilisant des technologies de pointe et des outils bioinformatiques. Ainsi, la publication met en lumière les avancées récentes en matière de biomarqueurs et de méthodes de classification affinées qui promettent de révolutionner la recherche sur le lien entre l’allergie et le gliome.

« Cette publication fournit une exploration complète de la relation complexe entre les maladies allergiques et les gliomes diffus de type adulte. Il s’agit de la première étape de notre objectif ultime, qui est d’étudier en détail le lien entre l’allergie et le gliome en utilisant des biomarqueurs avancés et des méthodes de classification affinées. Notre objectif pour l’année à venir est de faire évoluer notre groupe de travail vers le projet DATALLON (AllergoOncology Database), afin de faciliter la mise en œuvre de nos recommandations actuelles », a expliqué le Dr Poli.

Lire l’article dans son intégralité