Pour le nouveau-né, comme pour ses parents, la naissance représente un changement considérable. Le bébé passe en effet d’un milieu protégé, aquatique, homogène et constant dans lequel ses besoins physiologiques sont assurés en permanence par sa mère à un monde qui lui est totalement inconnu.
D’un point de vue physique et physiologique, le nouveau-né doit s’adapter à la vie aérienne et apprendre à assurer seul ses fonctions de base : respirer, réguler sa température, se nourrir. S’il est naturellement paré pour le faire, le nouveau-né a tout de même besoin d’un temps d’adaptation plus au moins long (24 à 36h) pour entrer en pleine possession de ses capacités. C’est pourquoi une attention particulière et un respect de son rythme propre, tenant compte du contexte de la naissance (prématurité, terme, longueur du travail, circonstances de la naissance, …) s’avèrent essentiels.
Ainsi, par exemple, pour un nourrisson né quelques semaines avant le terme, une vigilance soignante et parentale est mise en place pour limiter ses pertes énergétiques (utilisation d’un berceau chauffant, bain reporté, port du bonnet…) et favoriser les apports avec une alimentation adaptée à la capacité à téter.
Durant ses premières heures de vie, à chaque éveil, le nouveau-né cherche à retrouver des repères qu’il connaît, qui sont pour lui des critères de sécurité, de bien-être et d’apaisement. Il les retrouve dans la relation avec ses parents, le contact peau à peau, le portage, la présence de l’adulte et la succion. Par leur affection et les soins donnés à leur nouveau-né, les parents, particulièrement la mère, assurent une continuité, un relais, une cohérence entre les 2 mondes.
Pour en savoir plus sur cette compétence, consultez notre fiche : les adaptations de bébé à la vie extra-utérine
Schéma sur : https://www.infor-allaitement.be/sites/default/files/broch%20ss%20tex.pdf
