Quatre chirurgiens et chirurgiennes en tenue stérile bleue, masques et gants, concentrés autour d’un patient pendant une intervention chirurgicale en salle d’opération, manipulant des instruments médicaux.

Dans la prise en charge d’un cancer de la prostate localisé non éligible à la surveillance active, la chirurgie est l’une des options thérapeutiques.

Le principe de la chirurgie repose sur l’ablation complète de la prostate et des vésicules séminales. La vessie sera connectée à l’urètre par une suture (anastomose). Pour certaines tumeurs, un curage ganglionnaire est également indiqué, ceci correspond à l’ablation des relais lymphatiques dans lesquels se trouvent parfois des cellules tumorales prostatiques.

A la fin de l’opération, en fonction des constatations du chirurgien, une sonde vésicale est mise en place. Celle-ci permet à l’anastomose entre la vessie et l’urètre de mieux cicatriser. La durée de sondage vésicale est en général entre 5 et 7 jours. L’ablation de celle-ci ne nécessite ni anesthésie générale ou locale ni hospitalisation. Après un traitement chirurgical, la surveillance consiste en un dosage régulier du PSA . Après l’ablation complète de la prostate, le PSA est indétectable. En cas de hausse du PSA supérieur 0.20 ng/mL (appelé récidive biologique), on peut réaliser une radiothérapie de rattrapage.